L'agenda des équipes cadets et juniors


26.9.10

Joan Petit que dança...



Tournefeuille-Castanet, samedi 25 septembre

Troisième match de la poule 16 (cadets Teulière, phase de brassage). 

La phase de brassage est ainsi nommée parce qu'il faut brasser des vagues d'attaquants adverses pendant des mi-temps interminables pour préserver des avantages microscopiques ( en l'occurence 3 tous petits points récompensant un coup de pied de pénalité de 40 mètres de notre ouvreur).
Et vous savez quoi, avec de la gnaque, de la solidarité, un banc bien vaillant, et des fois un coup de pouce du destin... on y parvient. 
Et ça donne la première victoire de Castanet sur Tournefeuille jamais enregistrée en ce qui concerne la génération "1995". Comme quoi, le vent, ça souffle pas toujours dans le même sens...

Bref ça valait bien un très chouette "Ainsi danse le rugby, ainsi danse Castanet " dans les vestiaires, mené de main de maître par certain numéro huit (qui danse) :o).

Et du coup, vous n'y couperez pas : voici la séquence CULTURE !!!


L'histoire et la mélodie de cette danse remontent au XVIIème siècle sous le règne de Louis XIV :

L'accroissement des charges fiscales, particulièrement des tailles et les procédés vexatoires des fermiers prévaricateurs, chargés de la levée des impôts, vont provoquer une explosion de fureur populaire.
Au lendemain de la mort de Louis XIII, les paysans rouergats se soulèvent. On les appelle "les croquants".

Le 26 juin 1643, un de leurs chefs, Bernard Calmels, dit "Lafourque", apprend que Monsieur Imbert, conseiller en l'élection de Villefranche est à Marcillac. Rassemblant ses troupes, Lafourque investit notre ville. M. Imbert, avisé à temps, par Monsieur de Tullier, conseiller du roi et trésorier général de France en la généralité de Montauban, qui se trouve en son château de Combret, réussit à se sauver ainsi que son épouse.

 En cette fin juin 1643, plus de 1.200 croquants venus de Najac, Rieupeyroux, Moyrazès, Belcastel, Boussac, Castelnau-Peyralès, Saint-Salvadou, Sauveterre, Colombiès, Marcillac et d'ailleurs accourent à Villefranche. Dirigés par le chirurgien Jean Petit et le maçon-aubergiste Guillaume Bras, ils contraignent l'intendant de Charreton à signer deux ordonnances, l'une donnant décharge des tailles de l'année pour tout le Rouergue, l'autre les ramenant au taux de 1618. Forts de cette réussite, ils reviennent au coeur de l'été, au nombre de 10.000, mettre le siège devant Villefranche. Mais le gouverneur de la province réussit à les éloigner. Les meneurs sont arrêtés. Petit et Bras sont roués. Trois autres sont pendus. Lafourque avait réussi à ne pas se faire prendre et à occuper le château de Najac avec un important groupe de croquants.

Le  11 octobre 1643, Mazarin écrit au comte de Noailles, gouverneur de Najac : "La facilité que vous avez trouvée à faire lever le siège de Villefranche fait aussi voir que vous n'aurez pas beaucoup de peine à reprendre Najac et à dissiper les croquants". La mission sera tôt remplie. Lafourque est arrêté à Najac, dénoncé par son complice Rousset, ainsi que deux de ses lieutenants : Ferrier, et Mathieu Vergnes, tisserand. Ils sont jugés à Villefranche et ramenés à Najac pour y être exécutés devant la porte principale de l'église.Lafourque porte un écriteau : "Lafourque, chef des croquants et des séditieux" ; les deux autres : "croquant et boutefeu". Ils sont tous trois condamnés : "à estre sur la place, en chemise et à genoux, tête et pieds nus, ayant le hard au col, et tenant chacun, à la main, une torche ardente du poids de quatre livres". On les oblige à demander pardon de leurs crimes "à Dieu, au Roy, et à la justice" puis ils sont chacun liés à la roue "rompus et brisés tout vifs en divers coups sur les bras, cuisses et jambes". Leurs corps finiront exposés sur les gibets du Puech de Rigaud dominant Najac. La tête de Lafourque est envoyée, le 20 octobre, à Marcillac, où il avait "fait commencer le soulèvement de ce menu peuple", pour y être exposée sur la principale tour de la ville.


Il nous en reste une jolie comptine, qui raconte comment dansait Joan Petit au fur et à mesure qu'on le "rouait" de coups et qu'on lui cassait le pied, le doigt, la cuisse, etc, et dont on peut aisément détourner les paroles pour en faire une chanson de vestiaire ! ;o)


Joan Petit que dança 
Per lo rei de França 
Joan Petit que dança 
Per lo rei de França 
Amb lo pè, pè, pè
Amb lo dit, dit, dit
Atal dança Joan Petit

Joan Petit que dança
Per lo rei de França
Joan Petit que dança 
Per lo rei de França 
Amb lo pè, pè, pè
Amb la camba, camba, camba
Amb lo dit, dit, dit…


Joan Petit que dança
Per lo rei de França
Joan Petit que dança 
Per lo rei de França 
Amb lo pè
Amb la camba
Amb la cuèissa
Amb lo dit…

…Amb lo cuol…

…Amb lo ventre, amb lo pitre, amb l'esquina, 
amb lo braç, amb lo coide, amb la man, amb 
lo còl, amb las gautas, amb la boca, amb lo
nas, amb los uèlhs, amb lo cap…

Dançarem e cantarem d'autres còps...


(fin de la séquence culture   :op )

19.9.10

Escarmouches

J'ai vu ce samedi après-midi sur le Terrain d'Honneur des comportements qui m'ont rasséréné après le triste spectacle produit le samedi précédent à Rieumes...
De l'envie, de l'engagement, des placages et de la solidarité, c'était bien. Pour ce qui est du jeu produit, je ne suis pas sûr qu'il franchisse encore tous les "contrôles qualité" en bout de chaîne, mais bon, on est là pour travailler...

En ce qui concerne les conneries bêtises des 5 dernières minutes, je dirai simplement deux choses :

  • en ma qualité de dirigeant de ce club (si, si, c'est marqué sur ma licence) je peux dire que le carton rouge de samedi nous coûte 150 € (rectificatif du 21 septembre : au vu du site de la FFR et la fiche du joueur, c'est moins cher : 80 €. Tant mieux, mais c'est pas une raison pour en prendre d'autres ;o) (et 10 jours de suspension automatique pour le joueur), et que deux incidents consécutifs sur le terrain de Castanet nous obligeraient pour les trois matches suivants à payer les frais de déplacement et de réception d'un Délégué (environ 100 € le match).



  • Je vous invite vivement à voir ou revoir cette video de Michel Serres* que j'avais déjà mise sur ce blog il y a dix-huit mois (ici). Je souhaite vivement que cela suscite en vous tout plein de réflexions constructives ;o)



* Michel Serres, philosophe lot-et-garonnais et donc rugbyphile, membre de l'Académie Française, professeur à la Sorbonne et à Stanford

5.9.10

Saint-Ferréol...

...riante cité de la montagne Noire,... bon d'accord j'arrête.
Pouf, pouf.

Nouveau départ comme chaque année, les jeunes cadets deviennent vieux à la différence des vieux minimes qui deviennent jeunes cadets. Rien de nouveau sous le soleil, surtout pas les citernes entières de sueur évaporée -mais pas en pure perte- sur le parfait terrain prêté par nos amis du club de Revel.

Nouvelle distribution aussi en ce qui concerne le staff. (Voir le trombinoscope)

Plein de bénévoles pour s'occuper de toute la troupe.
Entre ceux qui étaient déjà là depuis longtemps, ceux qui arrivent, ceux qui voulaient arrêter mais finalement non, (et ceux qui ne sont plus là, ça aussi ça peut compter ;o), des bonnes sensations. Enfin, disons, plus ou moins bonnes le dimanche matin pour le tour du lac mais bon.

Quelques photos de terrain certifiées biologiques en cliquant ici